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Batteries physiques ou virtuelles dans l’industrie : quelle est la meilleure solution et quand ?

13/10/2025

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Concepts de base sans jargon

  • Batterie physique (matériel) : équipement de stockage – généralement au lithium-ion – qui accumule des kilowattheures (kWh) en vue d’une utilisation ultérieure. Elle est utilisée pour le décalage horaire (déplacement des kWh de la mi-journée vers l’après-midi ou la soirée) et l’écrêtement des pointes (réduction des pointes de demande et diminution de la puissance souscrite). Efficacité typique du cycle : 90-96%.
  • Batterie virtuelle (service) : votre fournisseur convertit les excédents que vous injectez dans le réseau en un solde en euros (€) qui permet de réduire les factures futures (parfois d’autres fournisseurs du groupe). Il ne fournit pas d’énergie en cas de panne du réseau.

L’idée qui prévaut : batterie physique = économiser des kWh | batterie virtuelle = économiser des €.

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Dans quels scénarios chaque option est-elle gagnante ?

Quand la batterie physique l’emporte généralement

  • des pointes de puissance coûteuses ou des pénalités en cas de dépassement de la puissance souscrite : l’écrêtement des pointes permet de réduire ces pointes.
  • consommation importante le soir et la nuit, avec un excédent à la mi-journée.
  • continuité du service: processus sensibles aux microcoupures ; possibilité de sauvegarde avec le système de stockage.
  • faible compensation des excédents: grande différence entre ce que vous payez par kWh et ce que vous recevez pour le dumping (écart important).

Quand la batterie virtuelle l’emporte généralement

  • zéro capex ou budget limité : vous voulez faire des économies dès maintenant sans avoir à construire ou à occuper de l’espace.
  • une consommation diurne stable, sans pics importants.
  • sites multiples (CUPS) : le solde peut être appliqué à d’autres fournitures (sous réserve de conditions).

Physique ou virtuel : investissement, efficacité et risque

Bien qu’ils permettent tous deux de réduire les factures, ils fonctionnent selon des logiques opposées.
Le physique nécessite un investissement (équipement + intégration), mais vous donne un contrôle opérationnel (kW et kWh) et peut réduire la puissance souscrite. Le virtuel ne nécessite ni investissement ni maintenance ; son résultat dépend du prix de compensation et de la lettre du contrat.

Tableau de comparaison rapide

critèresbatterie physiquekit de batterie virtuel
investissement initialélevé (€/kWh, €/kW)néant
maintenance/espaceouinon
efficacité/valeur90-96% aller-retourprix de compensation (généralement < prix d’achat)
les pannes de réseauoui (sauvegarde)non
réduction de la puissanceoui (écrêtement des pointes)non
vitesse de déploiementtravail et permisimmédiat
principal risquedégradation/garantiesconditions contractuelles/prix

Comment décider en 3 étapes (avec la courbe de charge comme arbitre)

  1. Analysez votre « quand« 
    Utilisez 12 mois de consommation horaire (ou 15 minutes). Segmentez par périodes tarifaires et par quarts de travail. Calculez les percentiles 95-99 de la demande pour localiser les pics.
  2. Façonner l’épargne
    • physique : kWh déplacés vers les heures coûteuses + réduction de puissance – pertes – OPEX → calculer la VAN et le TRI avec la durée de vie et la dégradation.
    • virtuel : surplus × prix de compensation – coûts/ limites de service.
  3. Règle empirique
    Si l’écart (achat – compensation) est élevé ou s’il y a des pics de demande pendant la nuit → la physique l’emporte généralement à long terme en termes de VAN.
    S’il n’y a pas de pics, si la consommation est diurne et si le CAPEX est limité → commencez par le virtuel.

Exemple numérique simple (pour voir les ordres de grandeur)

  • PV 600 kWp → ~960MWh/an. Excédent probable : 25 % → 240 MWh.
  • Achat moyen : 0,12 €/kWh | Compensation : 0,06 €/kWh.

virtuel uniquement → 240 000 kWh × 0,06 € = 14 400 €/an.

physique (500 kWh / 250 kW, 300 cycles/an, 92%) :
kWh utiles/an ≈ 500×300×0,92 = 138 MWh.
Valeur de déplacement (de 0,06 à 0,12 €) = 8.280 €/an
+ écrêtement des pointes (-150 kW en P1/P2) : 8-15 k€/an selon les prix.
Total estimé : 16-23 k€/an (moins OPEX).
morale : l’ écrêtement des pointes peut faire pencher la balance du côté de la physique.

Technologies physiques des batteries (ce qui compte vraiment)

  • lithium-ion (LFP/NMC) : norme industrielle ; bon cycle et bonne densité ; BMS critique et environnement thermique contrôlé.
  • plomb-acide (AGM/gel) : faible coût, faible densité ; résiduel dans l’industrie aujourd’hui.
  • flux (vanadium…) : grande échelle et longue durée de vie ; espace et CAPEX importants.

Plus que la chimie, c’est le cas d’utilisation qui détermine : la puissance (kW), l’énergie (kWh), les cycles/année, la profondeur de décharge et le local (sécurité, ventilation, réglementation).

Risques et petits caractères

  • virtuel : compense-t-il à 100 % ? rembourse-t-il le solde ? s’applique-t-il à d’autres CUPS ? s’applique-t-il à d’autres CUPS ? s’applique-t-il au plafond mensuel ? Risque contractuel/réglementaire.
  • physique : dégradation annuelle, garanties par année ou par débit, exigences d’installation (protection contre l’incendie, ventilation), intégration avec l’onduleur et le système SCADA.

Stratégie hybride (souvent l’option gagnante)

Dimensionnez la batterie physique pour couvrir les pointes et la période rentable du soir (cycles payants). Les excédents résid uels, vers une batterie virtuelle.
Résultat : une autoconsommation plus utile, moins de puissance souscrite et 0 kWh gaspillé.

Liste de contrôle pour la clôture de la décision

  • Courbe de charge sur 12 mois segmentée par périodes/postes
  • profil PV horaire validé par kWc (PR et pertes)
  • estimation des excédents et des pics coïncidents
  • NPV/IRR de la physique (kWh déplacés + puissance)
  • les conditions virtuelles (compensation, limites, expiration, multi-CUPS)
  • espace/travail/sécurité (si physique)
  • décision : physique / virtuel / hybride avec KPI et objectif de retour sur investissement

Questions fréquemment posées sur les différents types de piles

Puis-je combiner des batteries physiques et virtuelles ?

Oui. Le physique couvre les heures de pointe et l’après-midi/soirée ; le virtuel monétise le reste.

La batterie virtuelle est-elle utile en cas de panne de courant ?

Non. Il offre un équilibre sur la facture, pas sur l’énergie.

Quelle taille de batterie physique dois-je choisir ?

Commencez par vos pics et la période du soir. balayez kW/kWh et choisissez la VAN maximale, pas le kWh maximal.

Quand le virtuel est-il compétitif ?

Lorsque la compensation est proche de votre prix d’achat et que vous n’avez pas de pics ni de consommation nocturne importante.

Voulez-vous que nous fassions une étude physique vs. virtuelle avec votre courbe réelle et que nous vous disions quelle option vous donne le plus de VAN et de combien vous pouvez réduire la puissance souscrite ? Demandez-nous l’analyse et nous vous renverrons une recommandation, des chiffres et un rapport technique prêts pour la prise de décision.

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